Intensité
Avant la mise en service des premiers sismographes à la fin du 19eme siècle, les seules informations disponibles concernant les tremblements de terre étaient la manière dont les vibrations du sol avaient été ressenties par les témoins ainsi que les éventuels dégâts provoqués.
La nécessité de classifier les tremblements de terre en fonction de leur importance a conduit à la notion d'INTENSITÉ c'est-à-dire, la mesure, en un endroit donné, des effets d'un tremblement de terre sur l'homme et son environnement naturel ainsi que sur les ouvrages qu'il a construit.
On a définit ainsi différents degrés en fonction de la manière dont le séisme a été ressenti ou des dégâts qu'il a provoqués.
Différentes échelles d'intensité ont ainsi vu le jour, celle de MERCALLI étant la plus connue. En Europe, l'échelle utilisée communément est l'échelle M.S.K..
La notion de degré d'intensité est locale et attribuée à un endroit déterminé pour un tremblement de terre considéré. Les zones d'intensité égale sont limitées par des courbes “isoséistes”. La carte des isoséistes établie après un tremblement de terre fournit une information subjective mais utile sur la répartition des vibrations engendrées par un séisme.
Ces cartes sont très importantes pour le génie parasismique parce qu'elles reprennent les endroits les plus vulnérables lors d'un séisme futur du même type. Des cartes ont étés dessinées pour les évênements suivants:
- Mer du Nord 1382;
- Mer du Nord 1449;
- La Manche 1580;
- Verviers 1692;
- Düren 1756;
- Nukerke 1938;
- Roermond 1992.
Autre manière de l'expliquer : IRSN